
Bon. Première fois où je suis déçue par un roman de Sophie Adriansen. En lisant la quatrième de couverture, je savais que je prenais un risque. Il faut dire qu’avec Hystériques, l’autrice a choisi d’aborder des sujets particulièrement intimes. Diane, Noémie et Clémentine sont trois soeurs issues d’une famille où la mère refuse de parler d’intimité féminine, où le père se tait. Alors, elles ont appris à garder le silence coûte que coûte face à l’intime, face aux désagréments parfois très importants de la maternité. Quand un cancer de l’utérus vient bouleverser la vie de Noémie, cela va aussi venir bouleverser l’ordre établi. Cette histoire touche tant à l’intime, à l’intimité qu’elle en devient parfois, gênante. De plus, ces trois soeurs semblent cumuler tous les problèmes du monde : violences obstétricales, grossesses non désirées, cancers, secrets de famille, avortement, stress post-traumatique… Cela fait beaucoup pour une même famille. Visiblement, tous les médecins sont des personnes mal dégrossies et violentes. Même moi, fâchée avec la sphère médicale, j’ai trouvé que le propos allait trop loin. Cela fait aussi beaucoup de sujets abordés dans un même roman. Trop condensé pour être crédible et pour que le lecteur s’imprègne réellement des vies des trois femmes. Quant à leurs compagnons, ils sont bien fades, trop gentils et caricaturaux. Une idée m’a vraiment posé problème mais je ne peux pas vous en parler sans spoiler une grosse part du récit.
De Sophie Adriansen, je préfère vous conseiller Hors Piste, Je ne suis pas un héros et Le syndrome de la vitre étoilée.
Hystériques, Sophie Adriansen
Charleston, 2021
324 pages
Il a l’air génial ^^
J’aimeJ’aime