Luna – Serena Giuliano

Parfois, on pense trouver le soleil en août, mais c’est la lune qu’on trouve en mars.
Luna arrive à Naples contre son gré : son père est gravement malade. Rien, ici, ne lui a manqué. Ses repères, ses amies, son amour sont désormais à Milan. Alors pourquoi revenir ? Pourquoi être au chevet de son papà, au passé trouble, et avec lequel elle a coupé les ponts ?
Mais Napoli est là, sous ses yeux : ses ruelles animées et sales, ses habitants souriants et intrusifs, sa pizza fritta, délicieuse et tellement grasse, son Vésuve, beau et menaçant…
Est-il seulement possible de trouver la paix dans une ville si contrastée ? Mais si ce retour aux sources sonnait finalement l’heure de l’apaisement ?

3 romans de Serena Giuliano = 3 lectures. Ça m’arrive rarement de suivre un auteur ainsi. Pourtant, j’ai toujours trouvé quelque chose à redire sur les romans de l’autrice. Il y a toujours un (ou plusieurs !) Passages que je trouve impossible/improbable/de trop mais je finis toujours par me laisser emporter par l’ensemble.

 

Pour « Luna », je remercie Serena Giuliano d’avoir partager une photo du Palazzo Donn’Anna, sur son compte Instagram. Cela correspond tellement bien avec l’histoire…et il aurait manqué quelques descriptions sinon. Cette fois, l’autrice a écrit une histoire plus proche de ma vision de la vie, de ma vraie vie : la difficulté du coming out, de se séparer de quelqu’un, la façon dont on s’englue dans un quotidien, la difficulté de s’en extraire, les souvenirs involontairement faussés… De plus, j’ai le sentiment d’avoir véritablement voyagé en Italie. Naples et Milan sont de vrais personnages du récit 

 

J’aurais aimé en connaître plus sur le passé difficile de Luna bien avant car, à mes yeux, cela alourdit l’histoire et ce n’est pas son essence même. 

 

Quant aux discussions WhatsApp, elles sont… Savoureuses !

Luna, Serena Giuliano

Editions Robert Laffont, 2021

205 pages