
A force d’entendre parler de Sophie Astrabie, j’ai fini par me lancer dans « Les bruits du souvenir ». J’ai dévoré ce page-turner en quelques heures. Certaines réflexions sur les souvenirs sont superbes. Les secrets de famille que ce roman révèle sont gérés bien trop facilement, au moment de leur création et de leur révélation. Comme souvent dans les romans dits feel-good.
Un bon moment de lecture que j’oublierai vite.
Les bruits du souvenirs, Sophie Astrabie
Flammarion, 2022
389 pages

Comment se terminera le récit de ce couple peu ordinaire qui a happé Pauline ? Pourra-t-elle aider ce grand-père pour lequel chaque instant vaut la peine d’être vécu, jusqu’au dernier ?
Oui, je suis en pleine période « lecture feel-good », en ce moment ! Merci le manque de sommeil : j’ai envie de lire mais la fatigue m’encourage à ouvrir des romans faciles, avec lesquels je passerai un bon moment.
« Et ton silence commence à raconter… » est un concentré d’humour, de tendresse, de secrets et d’amour. La double temporalité mise en place par Virginie Sarah-Lou permet de maintenir un intérêt pour l’histoire de Marcel. J’ai aimé voir les deux périodes se rejoindre.
Le portrait du taquin nonagénaire est assez juste. En tout cas, je l’imagine tout à fait dans la vraie vie. En revanche, Pauline m’a semblé trop dévouée. Je ne doute pas que dans la réalité, certaines infirmières aiment autant leur métier qu’elle. Mais elle en fait trop.
Je retiens le discours sur l’homosexualité et la difficulté qui peut exister, à l’accepter.
Et ton silence commence à raconter, Virginie Sarah-Lou
Ramsay, 2022
330 pages
Les deux me tentent beaucoup
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