Juste à côté de moi – Sophie Carquain

Rescapée de l’attentat du Bataclan qui lui a arraché sa soeur, Susie Pritt tente de se reconstruire. Quand elle est embauchée par la famille Wagner pour peindre une fresque murale pour leur fils disparu, elle ressent comme un malaise. Et pour cause : Niels n’a pas vraiment disparu, il s’est enfermé dans sa chambre et a décidé de vivre en dehors de la société, devenant un hikikomori, comme plus d’un million d’autres avant lui.
Alors qu’ils s’apprivoisent mutuellement, la rencontre entre ces deux êtres blessés par la vie se révèle déterminante.

Je connaissais déjà Sophie Carquain, l’essayiste grâce à son livre « Trois filles et leurs mères » où elle parlait de Colette, Marguerite Duras et Simone de Beauvoir. En lisant « Juste à côté de moi », je découvre le profil autrice de Sophie Carquain.

J’avoue que c’est d’abord la couverture du roman qui m’a attirée et, suite au résumé, j’étais curieuse de voir comment l’autrice allait traiter les attentats du Bataclan et, pour une fois, on parle des hikikomoris, ces jeunes gens qui ne sortent absolument plus de chez eux.

Comme souvent, la fin du roman est trop rapide. Cependant, il aborde des sujets importants comme la résilience, le pardon et l’entraide. Avec une certaine finesse et simplicité, Sophie Carquain parle de santé mentale encore trop tabou de nos jours.

Un roman sympathique et porteur d’espoir.

Juste à côté de moi – Sophie Carquain

Charleston, 2022

222 pages