Pachinko – Min Jin Lee

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Début des années 1920, dans un petit village coréen, la jeune Sunja se laisse séduire par un riche étranger. Lorsqu’elle tombe enceinte et apprend que son amant est déjà marié au Japon, elle refuse la solution qu’il lui propose : devenir son épouse coréenne. Ce refus est le point de départ d’un exil qui s’étendra sur quatre générations. Pour éviter la ruine et le déshonneur à sa famille, Sunja épouse Isak, un pasteur chrétien qu’elle connaît à peine et qui lui propose une nouvelle vie au Japon. S’étendant sur huit décennies et quatre générations, découvrez le récit épique d’une famille rejetée par deux pays, aux prises avec l’histoire et secouée par des questions d’identité, d’amour, de mort et de survie.

Sans les challenges Instagram de @laurasreadings et @steff_bouquine, je n’aurais probablement pas découvert « Pachinko », ce roman écrit par la sud-coréenne Min Jin Lee.  Cette fresque historique débute dans les années 30 alors que le Japon a colonisé la Corée. Yangji et sa fille Sunja tiennent une petite pension, aidées par deux servantes. La vie y est difficile, la pauvreté flagrante. Tout est compté.  Et puis, les rencontres pas toujours heureuses, le racisme tenace anti-coréen, la coupe de plus en plus étouffante des japonais…Et les voilà exilées  pour le Japon, les mettant dans des difficultés toujours croissantes.

« Pachinko » se découpe en 3 parties appelées livre.  La  première est la meilleure partie où l’on suit Yangji et Sunja. Par la suite, on occulte de plus en plus les personnages du début. De plus, la fin se perd un peu, tournant en livre érotique.

Le style est fluide et agréable. Cela permet de ne pas voir passer les 617 pages.  Grâce à ce petit pavé, Min Jin Lee a abordé beaucoup de choses. Trop, hélas ! A trop vouloir en dire, elle est souvent restée en surface.

Disons que ce roman se montre comme une bonne introduction à l’histoire du pays.

Pachinko, Min Jin Lee

Editions Charleston, 2021

617 pages