L’armoire des robes oubliées – Riikka Pulkkinen

Alors que sa grand-mère Elsa se meurt d’un cancer foudroyant et que tous ses proches se rassemblent pour adoucir ses derniers jours, Anna découvre que, derrière le mariage apparemment heureux de ses grands-parents, se cache un drame qui a marqué à jamais tous les membres de sa famille.

Une vieille robe trouvée par hasard, et dont elle apprend qu’elle aurait appartenu à une certaine Eeva, va réveiller le passé. Cette Eeva, dont on ne lui a jamais parlé, aurait été, dans les années 60, la nourrice de sa mère. Mais Anna ne tarde pas à comprendre qu’elle a été beaucoup plus qu’une employée et que son grand-père, peintre célèbre, l’a profondément aimée…

Il est des romans qu’on lit dans le cadre d’un challenge et qu’on referme sans savoir quoi penser du livre. C’est exactement le cas de L’armoire des robes oubliées de Riikka Pulkkinen qui me laisse un sentiment assez mitigé.

Alors qu’Elsa, 70 ans, est atteinte par un cancer foudroyant et incurable, toute la famille espère profiter de ses derniers instants. Comme souvent, dans ces cas-là, cela amène des confidences. Il va suffire d’une robe oubliée pour que le passé, aux conséquences parfois lourdes, refasse surface et mette en lumière un secret de famille.

Vous l’aurez compris, dans ce roman, la famille tient une place importante et ce sont les personnages féminins de générations différentes, qui prennent le dessus. En effet, les points de vue s’alternent. On retrouve Elsa, la grand-mère, Eleonoora, sa fille et Eeva, sa nourrice, sans oublier Anna, la petite-fille. Et il y a Martti, le mari d’Elsa, l’artiste de la famille.

Si le récit traîne en longueurs, les chapitres sont courts et se lisent facilement bien que l’alternance des points de vue soit confuse. On ne sait pas toujours qui est le narrateur. Ceci étant dit, certain passages ne manquent, d’ailleurs, pas d’intérêts puisqu’ils se déroulent peu avant mai 1968.

Bref, une première lecture en demi-teinte pour Décembre Nordique.

 

L’armoire des robes oubliées– Riikka Pulkkinen

Albin Michel, 2012

399 pages


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