
Enontekiö, 1947. La journaliste Inkeri Lindqvist s’installe dans la ville pour écrire sur la reconstruction de la Laponie. Mais elle cherche avant tout, et en toute discrétion, à élucider le mystère qui entoure la disparition de son mari durant la guerre.
Lorsque Olavi devient le locataire d’Inkeri, des évènements oubliés refont surface…
Sous le ciel de la nuit polaire et du soleil de minuit, de sombres secrets se dévoilent que l’Histoire semblait avoir passés sous silence.
Ces derniers mois, j’étais plutôt en overdose de romans sur la Seconde Guerre Mondiale : souvent les mêmes jeux de temporalité, toujours du côté des victimes. Attention, je ne veux pas avoir pitié des coupables mais je voudrais voir les mécanismes depuis l’autre côté.
Avec « Un pays de neige et de cendres », on part en Laponie finlandaise. Pour une fois. Ça change de l’Angleterre, l’Allemagne, la France ou les États-Unis. Cela donne une autre perspective au conflit et j’en ai découvert une nouvelle partie. De plus, la double temporalité n’existe presque pas puisqu’au début du roman, nous sommes en 1944 et en 1949.
De plus, Petra Rautiainen nous parle des autochtones lapons, notamment le peuple sami. L’écriture est agréable. L’autrice ne nous bombarde pas d’informations historiques et géographique. Juste ce qu’il faut pour une bonne compréhension.
A découvrir sans aucun doute.
Merci Babelio.
Un pays de neige et de cendres – Petra Rautiainen
Editions du Seuil, 2022
310 p
Le fait que ça se passe en Laponie finlandaise attise ma curiosité parce que comme tu le dis, cela doit apporter une autre perspective à un conflit largement dépeint en littérature…
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Tu m’avais déjà intriguée sur Insta, mais là tu finis de mon convaincre, je note ça de suite !
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