Le jour où Violette Hurlevent doit fuir la maison de sa mère, elle pénètre dans le Jardin sauvage, un lieu dont personne ne connaît l’origine. Elle découvre un univers immense, caché aux autres humains et peuplés d’êtres aux coutumes étranges, où les loups parlent et les pierres s’animent. Mais l’endroit recèle également de nombreux périls que la fillette affronte avec son chien Pavel.
Vous savez comment on reconnaît un vrai bon libraire ? A ses bons conseils. Même s’il n’a pas lu tous les romans qu’il a sur ses étagères, il sait ce qu’il a soigneusement sélectionné… et il cerne plutôt bien les habitués de son magasin.
Je connaissais les éditions Sarbacane pour leurs albums « Prouts de… » (pompiers, mammouths, judoka… TRES DRÔLE) . Je les ai découvert (enfin !) sur un autre travail fort différent mais, au moins, tout aussi intéressant.
Dès les premières pages, nous sommes plongés dans un superbe travail d’écriture et d’illustration aussi fascinant qu’équilibré. L’histoire possède, par ailleurs, un côté très « Alice au pays des merveilles » indéniable : les animaux parlent (et ont du caractère), le temps ne passe pas comme d’habitude, les pierres et les arbres s’animent, des êtres fantastiques s’invitent… Tout cela se déroule dans un tourbillon d’aventures. Elles s’enchaînent en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Le récit est hyper rythmé, palpitant et addictif. Non, vraiment, aucune longueur ! En plus, les chapitres sont courts, invitant à se dire «Allez, encore un… ». (C’est comme ça qu’on passe une nuit un peu trop courte pour assumer la journée du lendemain !) Les dessins aux traits rapides s’intègrent très au roman et participent pleinement à l’intrigue.
Violette Hurlevent et le jardin sauvage – Paul Martin et Jean-Baptiste Bourgois
Editions Sarbacane, 2019
496 pages
24/35
8 réflexions sur “Violette Hurlevent et le jardin sauvage – Paul Martin et Jean-Baptiste Bourgois”