» Il se plante devant la porte ouverte, jambes écartées, poings sur les hanches. Il hume l’air. La nuit s’annonce douce et tranquille. Mais d’un coup, ses sourcils se froncent, une ombre passe, et sans se retourner… – Passe-moi le fusil, j’vais allumer le chat ! Il n’a pas bu pourtant, juste quelques verres de rouge au dîner, autant dire rien. – Et pourquoi tu veux l’allumer, dis ? – Quand il me regarde, j’ai l’impression qu’il se fout de ma gueule. Alors, là, j’en ai marre… je vais lui régler son compte à ce salopard ! »
Chers vous,
Il est bien rare que je lise un roman en une soirée, pour plein de raisons mais, avec « Allumer le chat », je savais qu’il y avait de grandes chances que cela arrive. J’adore Barbara Constantine que j’avais découverte avec A Mélie, sans mélo. J’ai tout lu de l’auteure depuis. Je sais que, systématiquement, je vais passer un bon moment, sans prise de tête.
Avec ce roman, on rencontre beaucoup de personnages aux prénoms parfois décalés par rapport à leur génération. Ils sont aussi attachants que détestables, très « campagnards » (un peu caricaturaux, quoi…). Ils ont tous l’art de se mettre dans des situations pour le moins rocambolesques. Je salue, d’ailleurs, le chat Bastos, à qui on veut mettre une balle. Il faut aussi accepter l’écriture qui ne plaira pas à tout le monde car c’est assez oral, avec quelques vulgarités. Ceci dit, Barbara Constantine nous met dans le bain, dès les premières lignes. A vous de voir si cela vous plaira ou pas.
Ce roman est une valeur sûre pour les amateurs de l’auteur, qui veulent lire un petit roman léger et facile.
A bientôt
Allumer le chat, Barbara Constantine
Calmann-Lévy, 2006
261 pages