C’est le coeur qui lâche en dernier- Margaret Atwood

Le nouveau chef-d’œuvre de Margaret Atwood, l’auteure de La Servante écarlate. Stan et Charmaine ont été touchés de plein fouet par la crise économique qui consume les États-Unis. Tous deux survivent grâce aux maigres pourboires que gagne Charmaine dans un bar sordide et se voient contraints de loger dans leur voiture… Aussi, lorsqu’ils découvrent à la télévision une publicité pour une ville qui leur promet un toit au-dessus de leurs têtes, ils signent sans réfléchir : ils n’ont plus rien à perdre. À Consilience, chacun a un travail, avec la satisfaction d’œuvrer pour la communauté, et une maison. Un mois sur deux. Le reste du temps, les habitants le passent en prison… où ils sont également logés et nourris ! Le bonheur. Mais le système veut que pendant leur absence, un autre couple s’installe chez eux avant d’être incarcéré à son tour. Et Stan tombe bientôt sur un mot qui va le rendre fou de désir pour celle qui se glisse entre ses draps quand lui n’y est pas : « Je suis affamée de toi. » Avec C’est le cœur qui lâche en dernier, Margaret Atwood nous livre un roman aussi hilarant qu’inquiétant, une implacable satire de nos vices et travers qui nous enferment dans de viles obsessions quand le monde entier est en passe de disparaître.

De Margaret Atwood, Je connaissais La servante écarlate dont j’avais lu, il y a quelques années, des extraits en anglais mais honnêtement, je n’ai aucun souvenir de ce que je lu. Récemment, on a beaucoup entendu parler de ce titre grâce à Emma Wtason qui en avait caché des exemplaires dans Paris et à son adaptation en série (The Handmaid’s Tales).

Grâce aux éditions Robert Laffont et à Net Galley, j’ai découvert C’est le cœur qui lâche en dernier du même auteur, qui fait déjà l’objet de beaucoup d’éloges et je ne savais pas trop à quoi m’attendre.

Dès le début du roman, j’ai eu du mal. En effet, les premières pages ne sont pas faciles à aborder car très descriptives et très lentes. Cela semble ne jamais vouloir finir d’autant que tout le long du livre, la narration reste assez froide et distante. De plus, je n’ai pas trouvé le côté hilarant promis dans la quatrième de couverture. Cet aspect est-il véritablement absent du récit, ou oublié dans la traduction, ou alors nous n’étions vraiment pas sur la même longueur d’ondes ?

Je conseille ce titre aux amateurs de roman d’anticipation et de dystopie. En effet, les novices, comme moi, risqueraient de trouver qu’il se passe trop de choses et de se perdre dans les méandres de l’histoire de C’est le cœur qui lâche en dernier.

 

C’est le coeur qui lâche en dernier, Margaret Atwood

Robert Laffont, 2017

450 pages

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7 réflexions sur “C’est le coeur qui lâche en dernier- Margaret Atwood

  1. Le roman n’est pas hilarant (quand on me dit ça, je pense que je vais rigoler au point d’avoir mal au ventre) mais il ne manque pas d’humour pour autant. Il y a différentes formes d’humour et nous n’y sommes pas sensibles de la même façon. Ici, c’est très cynique et c’est mêlé à la parodie.

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    1. Le problème, c’est que la quatrième de couv’ (d’où vient le résumé) est hyper trompeuse. Clairement, ce roman est parodique, on est d’accord sur ce point. Par contre, je ne l’ai pas trouvé cynique du tout. Ou alors, on ne parle pas le même cynisme. ^^

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      1. Je me demande comment ils écrivent les résumés : « J’ai souri pendant ma lecture, alors on va mettre que c’est hilarant comme ça ce sera plus vendeur » ?
        J’en parle avec sa définition contemporaine et non philosophique 🙂

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        1. Je ne connaissais pas l’aspect philosophique du terme 🙂 et après recherche, je parlais bien de sa définition contemporaine ! Franchement, ce n’est pas du tout un aspect que j’ai perçu mais ce livre m’a tellement ennuyée que je l’ai lu en diagonale, au final.

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          1. Ah oui, si c’est au point de le lire en diagonale ! En tout cas, « La servante écarlate » est bien différent. Ça m’a d’ailleurs surprise car je m’attendais à quelque chose de plus semblable, mais tant mieux car ça prouve que l’autrice sait se renouveler (en bien ou en mal, c’est une autre histoire 😉 ).

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  2. J’ai lu pas mal de chroniques qui déploraient un début lent et difficile. J’ai très envie de le lire, car j’ai adoré la servante écarlate et que j’adore les romans d’anticipation. Après, je vais plutôt chercher dans d’autres « vieux » romans de l’autrice et laisser un peu passer la rentrée pour celui-ci. ^^

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