Dis-moi que tu mens – Sabine Durrant

Tout commence par un mensonge. De ceux qu’on fait tous pour impressionner une vieille connaissance. L’histoire de votre vie, légèrement embellie, face à cet avocat brillant, époux et père comblé, que vous avez croisé par hasard.
Puis, sans savoir comment, vous vous retrouvez à dîner chez lui, à accepter une invitation en vacances, propulsé dans une vie de rêves – celle à laquelle vous avez toujours aspiré. Jusqu’à ce que cette vie ne semble plus si idyllique…
Mais vous êtes déjà pris au piège, transpirant sous l’impitoyable soleil de Grèce, brûlant d’échapper à la tension ambiante. Alors vous comprenez que, si douloureuse la vérité soit-elle, ce sont vos mensonges qui ont causé le plus de tort… Et, à ce moment-là, il est déjà trop tard.

 

Et voilà, je vous propose une nouvelle fois une lecture faite grâce à Net Galley et aux éditions Préludes (je vais prendre goût aux échanges avec cette maison d’édition). Et je n’ai pas fini de vous parler de ces partenariats puisque j’ai reçu en avant-première quelques titres qui paraîtront pour la Rentrée Littéraire (587 livres annoncés !).

En l’occurrence, Dis-moi que tu mens de Sabine Durrant a été publié le 3 mai 2017.

Il est important de préciser tout de suite que ce titre est un thriller psychologique. Si vous cherchez un roman avec des retournements de situation à tout vas, de nombreux rebondissements et des bains de sang en veux-tu-en-voilà, passez votre chemin. Ici, on se concentre essentiellement sur la personnalité des personnages. L’auteure, avec un style efficace, passe beaucoup de temps dans des descriptions et quelques analyses bien senties mais rendant, parfois, le temps un peu long. Cependant, tout le long du livre, le lecteur se posera une question : Jusqu’à quel point pouvons nous être acteur de notre propre destruction ?

Dis moi que tu mens tient son originalité par son protagoniste : un antihéros comme on en fait rarement. Il faut dire que la plupart des thrillers utilisent toujours les mêmes ficelles, les mêmes personnages, les mêmes recettes qui marchent. De plus, Sabine Durrant propose à ses lecteurs une description acérée de la bourgeoisie bobo londonienne.

J’ai adoré l’antipathique Paul Morris. En fait, j’ai adoré le détester. Comment apprécier cet homme misogyne, mythomane, manipulateur, suffisant et profiteur ? Dans l’ensemble, les personnages paraissent assez caricaturaux. Il n’y a qu’à comparer Paul et son ami Andrew. Ils sont aux antipodes puisque Andrew possède tout ce que Paul n’a pas.

Ce roman rentre dans la catégorie des thrillers idéaux pour l’été, à glieer entre les tongs et le maillot de bain. Et il plaira à ceux qui aiment les romans où tout se révèle au compte-goutte.

 

Dis-moi que tu mens
Sabine Durrant

Editions Préludes

2017

416p

Oui, bon, La Mort n’est pas une fin était censée être ma dernière lecture pour le challenge mais mon rythme de lecture et mes partenariats ont fait qu’une dernière petite lecture agréable se pose là.

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2 réflexions sur “Dis-moi que tu mens – Sabine Durrant

  1. Je l’ai également découvert cette année, et pour ma part, la magie n’a pas opéré, trop de longueurs et de trop … de « trop » finalement. J’ai aussi ressenti cette ambivalence concernant Paul, cette tendance à « adorer le détester » mais même si l’intrigue me semblait très prometteuse, la plume m’a « ennuyée » :/

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