L’instinct maternel est l’arme la plus puissante au monde. Surtout quand on la retourne contre ses propres enfants.
Quatre jours et quatre nuits se sont écoulés avant que la police ne retrouve la victime dans cette ferme isolée. Quatre jours et quatre nuits de cauchemars, de douleurs et de souffrances, peuplés de cris et de visons imaginaires en face de ce jardin dans lequel elle a été enterrée vivante.
Sur un autre continent, loin de cet enfer, Fanny vit avec son mari et leurs jumeaux Victor et Arno. Leur existence bien réglée serait parfaite si elle ne percevait pas, au travers des affrontements qui éclatent sans cesse entre ses enfants, chez l’un, une propension à la mélancolie et, chez l’autre un véritable penchant pour le mal. Chaque jour elle se dit qu’elle ne pourra plus supporter une nouvelle crise de violence, ces cris qui la replongent au coeur d’images qu’elle voudrait tant oublier… À n’importe quel prix…
Et lorsqu’un nouveau voisin s’installe dans la grande maison, elle souhaite offrir le portrait d’une famille parfaite. Mais chaque famille a son secret et le sien est le plus terrible qui puisse exister.
Parfois, je me laisse influencer par d’autres blogueurs littéraires ou booktubeurs. C’est le cas pour Ne dis rien à Papa de François-Xavier Dillard grâce à Séverine de Ilestbiencelivre. Ou à cause de. C’est selon.
Forcément, j’ai craqué lorsque j’ai vu que les éditions Belfond proposaient ce titre en numérique sur Net Galley. C’est bien connu : je suis une personne faible.
A vrai dire, ça n’aurait pas été un partenariat, je pense que je n’aurais pas chroniquer Ne dis rien à Papa. Quand je chronique un livre, que je l’ai apprécié ou pas, je donne mon avis personnel. Rien d’autre. J’explique tout simplement si ça a matché ou pas entre le roman et moi. Seulement, j’ai déjà entendu dire que l’auteur n’appréciait que très moyennement les commentaires négatifs… Hors, je ne tiens pas mon blog pour me fâcher avec qui que ce soit. Sachez tout de même que, généralement, je parle des livres que j’ai apprécié, que j’ai moyennement apprécié et pas de ceux que j’ai détestés.
Vous l’aurez compris en lisant mon introduction, Ne dis rien à papa et moi, ça ne l’a pas fait. Tant pis, ça arrive.
J’ai eu bien du mal à rentrer dans ce roman car je me suis agacée sur la construction du roman. Une fois de plus, on suit alternativement les différents (et multiples) personnages ! Clairement, je ne suis tombée que sur ce genre de livre, ces derniers temps. Et ce sont tous des livres publiés récemment. Même s’il s’agit d’une recette qui fonctionne, aucun auteur n’est capable d’innover, de réinventer les codes ?
Ne dis rien à papa possède un autre point plutôt désagréable : les chapitres en italique. Quand il ne s’agit que de quelques phrases, le souci de se pose pas mais, ici, par pages entières, c’est hyper fatiguant à lire. En plus, pourquoi avoir fait la différence par rapport aux autres chapitres ? Cela fait partie de ces éléments (Pour le coup, c’est une grosse ficelle !) qui mettent sur la voie du dénouement… qui n’est pas une surprise. A la moitié du livre, j’avais déjà compris une grande partie du final.
Dans Mon amie Adèle de Sarah Pinborough, dernier thriller que j’ai lu, je trouvais que l’auteur nous perdait trop avec des événements qui accusaient les uns puis les autres. Finalement, le lecteur se posait trop de questions. Ici, j’ai eu le sentiment de lire un fait divers, ni plus ni moins.
Ne dis rien à papa
François Xavier Dillard
Editions Belfond
2017
320 pages
Merci pour ton avis sincère et constructif ! Personnellement l’alternance des personnages est quelque chose que j’apprécie alors je pense tenter ! 🙂
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En fait, l’alternance ne m’aurait pas dérangée si je n’étais pas tombée que sur des récits construits ainsi dans mes dernières lectures.
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C’est vrai qu’on apprécie moins quand on reste dans le même schéma durant plusieurs livres
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